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L'ours normand

création passée
d'après Fernand Léger

création les 8 et 9 novembre 2011 à la SN61, Alençon

équipe de création 

Conception Arnaud Churin

Collaboration artistique Nathalie Kousnetzoff

Composition Jean-Baptiste Julien

Écriture rythmique D' de Kabal

Son Isabelle Fuchs

Lumière Gilles Gentner

Costumes Olivier Bériot

 

équipe administrative

Administration Véronique Felenbok assistée de Clara Prigent

Diffusion Antoine Blesson

interprète

avec Arnaud Churin

Production La Sirène Tubiste

Coproduction Théâtre du Nord, Lille — Comédie de Caen — CDN de Normandie-Rouen — Théâtre de la Bastille, Paris — Musée national Fernand Léger, Biot

Avec le soutien de la MC93

Avec l’aide à la production de la DRAC Île-de-France et de l'Arcadi

« L’ours normand c'est Fernand Léger peintre témoin de son temps. Pour Arnaud Churin, Fernand Léger c'est une affaire qui remonte à loin, à son adolescence de jeune normand qui découvre un livre L'Intérieur de l’art. Le livre devient son livre de cœur, il le porte avec lui jusqu'au moment où il décide d'en faire un spectacle. « L'ours normand », c'est ainsi que Fernand Léger signait les lettres à sa belle, aimait les herbages de la Normandie, mais il est parti pour Paris faire les Beaux-Arts, connaître les galères des jeunes peintres avant que la guerre de 14 ne lui « remette les pieds sur le sol » et qu'il découvre le monde des hommes, le vrai.

Son lyrisme naissait des troncs d'arbre plutôt que des fleurs, des cimetières de voitures plutôt que des couchers de soleil. C'est cette complicité avec la vraie vie qui a séduit Arnaud Churin, cette parole d'artiste qui croit en la vertu des hommes et de l'art. Sur le plateau il est comme le peintre dans son atelier qui dessine des espaces avec la lumière avant de peindre. Avec son complice Thomas Rannou, musicien, ils inventent un son et lumière qui fait vibrer la langue drue de Fernand Léger qui dit la vie, la rue, le cirque, l'art. Avec eux nous sommes dans la boutique du magicien. Tel un peintre volontairement isolé dans son atelier, Arnaud Churin joue avec la lumière pour esquisser l'espace et découper les contours aléatoires de formes inattendues.
Dix ans après la création avec Thomas Rannou, Jean-Baptiste Julien et D' de Kabal proposent une nouvelle partition sonore inspirée du rap, pour illustrer le verbe si haut en couleur de notre Ours normand. La seconde partie du spectacle est un montage de l'entretien accordé à Dora Vallier. Des textes clairs traversent les champs de la Normandie natale, les tranchées de Verdun, le Front populaire et les Etats-Unis pour finir par l'exposition à la cantine des usines Renault.
Une fois la rencontre avec l'oeuvre passée, nous voyageons en compagnie d'un homme résolument visionnaire et pourtant profondément enraciné dans ses origines populaires. »

texte de Christophe Pineau

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